Un lit escamotable maison? Oui, c’est faisable!
- Valerie Lacaille
- 8 août
- 4 min de lecture

Les lits escamotables, c’est le genre de chose que je regardais sur Pinterest depuis des années en me disant : « un jour… » Eh bien, ce jour-là est arrivé quand on est parti de Montréal pour aller vivre à Québec.
Dans la nouvelle maison, on voulait absolument une chambre pour accueillir nos amis et nos familles. Par contre, il nous fallait aussi un bureau de travail. C’était donc le moment parfait pour optimiser cette pièce en y installant un lit escamotable.
En tombant dans le plus grand rabbit hole de recherche j’ai vite compris, que les beaux lits escamotables ça coûtait un bras pis une jambe. Les frais pour s’installer dans une maison, on le sait que ça peut vite grimper. Et ça, c’est sans compter toutes les mauvaises surprises qui nous ont assommées peu de temps après notre prise de possession.
Les modèles plus esthétiques que je regardais ne rentraient tout simplement pas dans mon budget et je n’avais pas envie de laisser dormir au sol ma visite. C’est ben correct un matelas au sol pour certaine visite mais tsé… mes parents vieillissent. Se lever du plancher, ce n’est pas nécessairement l’idéal. C’est donc à ce moment que j’ai commencé à considérer le fabriquer nous-même. Chose qu’on a fait et ce fût toute une aventure.
Une aventure tellement intense que j’ai décidée d’en faire deux articles! Celui-ci couvre la construction de base, et le prochain : tous les ajustements pour rattraper l’erreur qu’on a faite (et qui a failli briser notre couple!).
Ce qu’on a utilisé : un kit de quincaillerie bien pensé
Donc, première étape : trouver le bon système. On a choisi ce kit de quincaillerie trouvé sur Amazon*, livré avec un plan détaillé incluant toutes les mesures de découpe et les instructions d’assemblage.
Ce que j’aimais, c’est qu’on n’avait pas besoin de deviner ou de tout calculer nous-même : tu suis le plan, tu fais couper les morceaux aux bonnes dimensions, et tu montes le tout comme un meuble Ikea (mais légèrement plus intense, mettons).
Direction : Le centre de coupe
Ensuite, deuxième étape : on s’est rendu au centre de coupe de notre Home Dépôt avec le plan en main. Ils nous ont préparé tous les morceaux nécessaires à partir de feuilles de mdf et de contre-plaqué.
Les coupes c’est un petit coût à prévoir, mais ça évite tellement de casse-tête et d’imperfections à l’assemblage. Si tu ne veux pas vivre dans un nuage de poussière pendant trois jours, je recommande VRAIMENT cette alternative.
C’est également plus facile de faire rentrer les morceaux dans une voiture que des grandes feuilles alors il est aussi possible de sauver sur les frais de livraison de cette manière.
L’assemblage de la structure

Et déjà, la troisième étape : l’assemblage.
Avec les instructions sous la main, on a débuté l’assemblage. Le plan indique de monter la structure au sol, puis de la soulever pour l’ancrer par le haut, directement au mur. Une fois la structure ancrée, tu peux descendre la portion lit et le reste du meuble est bien en place au mur.
Le kit est très bien pensé : les ressorts sont costauds, les points d’ancrage sont clairs et les instructions sont faciles à suivre. Mais je te mentirais si je te disais qu’on n’a pas eu à corriger une grosse erreur de notre part et par notre je veux dire celle de mon mari que j’aime de tout mon cœur !
Petite erreur, gros casse-tête
Lorsque j’ai trouvé le kit, j’ai demandé à mon mari d’amour, de valider que ça rentrait bien pour le modèle à la verticale ou si je devais acheter le modèle de meuble qui s’installe à l’horizontale.
Se disant que c’est certain qu’un lit format Queen rentre à la verticale, il m’a dit d’acheter le kit de lit à la verticale. Alors que moi je voulais qu’il valide les mesures du meuble fini dans l’espace avant qu’on achète. Alors, tout de suite… On voit qu’on a donc pas la même définition de ‘valider’. (Tu vois venir la suite?)
J’ai donc tout acheté. En pensant alors, que tout avait été ‘validé’, on a débuté notre assemblage. Une fois la structure montée et prête à soulever à la verticale vers le mur. Le meuble est resté pris à la diagonale… oui, oui, littéralement.

Parce que finalement, il ne passait pas vraiment entre le plancher et le plafond, alors encore moins à la diagonale. Et ça voulait aussi dire, que même si, par je ne sais pas par quel miracle, on arrivait à le mettre au mur…On n’aurait jamais l’espace requis en haut pour aller ancrer le meuble…donc impossible de le fixer une fois monté. SUUUUUUUUUUPPPPPEEEERRRRRR!
Solution : Tout défaire. Réajuster. Recommencer. Tout ça en essayant de garder notre calme (et notre couple) intact.
Mais tout ça… je t’en parle en détails dans le prochain article.
À suivre…
Dans la suite, je te raconte comment on a rattrapé ce ‘miscalculation’, les ajustements qu’on a faits pour la finition, les astuces qu’on a trouvées pour l’ancrage… et pourquoi, malgré tout, je referais ce projet demain matin, no questions asked!
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