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Lit escamotable – Partie 2

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Ça chie… pas de panique (ou presque)


Si tu as lu le premier article, tu sais déjà que la construction de la base du lit escamotable ne s'est pas terminée comme on l'aurait souhaité. Après l’erreur de considération de la hauteur du meuble versus le plafond dans la pièce, qui a failli faire complètement chier le projet (et notre couple), on a eu à se réajuster pas mal pour la suite. On ne pouvait plus s'en tenir au plan qui était si parfait en plus!


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Disons-le tout de suite : c’est mon chum qui a pris les choses en main à ce stade. Non seulement car, c'est son erreur au départ, mais aussi parce qu'il est nettement meilleur que moi en math. Il a passé des heures à faire, des calculs, des croquis et des réflexions en solo. Une vraie séance de muscu mentale. Pendant qu’il calculait, moi j’exécutais les premières étapes de la finition. Mais ça, j’y reviens plus tard.


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Pour corriger le tir, on a finalement décidé d’y aller plutôt au feeling, parce que peu importe les calculs, au final, il fallait l'expérimenter en vrai. On s'est donc mis à ajuster chaque panneau sur mesure en bâtissant le caisson du meuble directement contre le mur, tout en rapetissant sa hauteur, au lieu de le faire au sol comme le voulait le plan.


On a sorti des serre-pinces en masse. Impossible de faire ça seul, on a travaillé à deux le plus possible. On s’est armés de patience. On a foncé et ça s'est somme toute bien passée.



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Jusqu'à ce qu'on frappe l'étape des pistons.


Le casse-tête des pistons


Tel que mentionné auparavant, dans le plan qu’on aurait théoriquement suivi, le meuble est construit au sol, à plat. Mais tu te demandes sûrement pourquoi c’est essentiel de le monter comme ça !? En fait, c’est ce qui nous permet d’avoir accès à l’arrière du caisson pour installer les pistons juste avant de redresser le tout contre le mur. Ensuite, on ancre le meuble par le haut de la structure pour que ce ne soit ni vu ni connu comme ancrage. On ouvre le lit, on y mets des draps et voilà, la visite peut venir coucher!


Notre stratégie était donc similaire : construire tout à la verticale directement au mur, dégager temporairement la structure du mur pour avoir accès à l’arrière, installer les pistons, reculer le meuble au mur, ouvrir le lit et installer les ancrages à l’intérieur de la structure. Simple, non?


Ce que le plan ne dit pas, c’est qu’une fois installés, les pistons empêchent complètement le lit de s’ouvrir, sauf s’ils sentent un contrepoids… Et ce fameux contrepoids, c’est le meuble ancré au mur.


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On a donc songé à essayer d’utiliser un wedge pour ouvrir un peu le lit. Comme ça, on empêche les pistons de se refermer et on gagne un espace qui nous permet un petit accès à l’intérieur pour ancrer la structure de l'intérieur. Ah oui, et tout ça, pendant que, moi, je garde mon poids sur la structure pour qu'elle ne bascule pas vers le plancher mais reste bien collée au mur. Et mon chum, se squeeze dans l'espace pour visser les ancrages! Compliqué? Oui!


Mais pareil, on se dit qu'on est capable, alors, qu’est-ce qu’on pouvait utiliser comme wedge? Eh ben... Rien de mieux que des bonnes vieilles chaises d’enfants Little Tikes, voyons! Fait de plastique rigide et assez petites pour ne pas nous encombrer, parfait, on y va avec ça!


Résultat… ça marchait, oui, oui, ça marchait! Maisssss peut être pas à 100% là... En fait, c'était merveilleux pour le premier côté...moins drôle pour le 2e. Une fois arrivée à visser le 2e côté, il y a eu une si grande tension, que le meuble a faillit exploser. Je pense pas que vous êtes surpris là...on est nous-même TRÈS conscients, que c'était une idée TRÈS broche à foin! Mais parfois, il faut ce qu’il faut. Hahahahahahaha!



Donc, retour à la réflexion.


On mets en place encore une nouvelle stratégie:

  • construire le meuble contre le mur (mais sans l’ancrer),

  • l’avancer délicatement pour installer les pistons,

  • le reculer à nouveau à sa place,

  • l’ancrer temporairement de l’extérieur avec de grandes équerres en L,

  • ouvrir le lit (en croisant bien les doigts),

  • l’ancrer solidement à l’intérieur, dans les montants identifiés,

  • retirer les équerres temporaires,

  • boucher les trous, peinturer…

  • RESPIRER!


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On se croise les doigts, on fonce à nouveau et guess whaaat...ce fut la stratégie gagnante!!

Je peux difficilement expliquer à quel point on était stressé en ouvrant le lit, mais sache qu'au final, on a vécu un gros, gros, gros soulagement, parce que notre couple est intact et on a un super beau lit escamotable super confortable pour la visite.


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D'ailleurs, maintenant que j'ai tout couché sur papier les erreurs autant que les solutions, je peux enfin jaser de la finition de ce dit lit escamotable!


Une touche de charme… pour équilibrer l’intensité de la construction


Pour le look final, je voulais quand même rester dans la simplicité, surtout après les montagnes russes pendant les 2 mois qu'on a travaillé sur ce meuble. En optant toujours pour un look cozy avec une touche vintage, j'ai sorti mes outils, mon pinceau et ma créativité. J'ai ajouté des baguettes de bois sur le devant du meuble pour allée chercher un style shaker simple. J’ai aussi déniché chez Rona de la quincaillerie de porte au look antique. Mais la vraie touche de magie, c’est la belle richesse de la couleur Bayberry de Fusion Mineral que j’ai choisie pour peindre le tout!


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L’intérieur de la structure est resté dans son état d’origine. J’ai plein d’idées en tête, non seulement pour finir l’intérieur du meuble, mais pour upgrader la pièce elle-même! Alors assure-toi de suivre ma page Instagram pour rester à l’affût!


Est-ce que ça valait le coût, le temps, les efforts?


Honnêtement? Oui. 100 %.


Le kit de quincaillerie* qu’on a utilisé était vraiment super. Il est robuste, bien pensé et le plan est très bien expliqué. Si tu songes te lancer et que tu as des plafonds de 8 pieds, je pense que tu peux tout à fait te faire confiance en suivant le plan, il y a peu de place à l'erreur, ça sera vraiment simple à réaliser tel quel.


Mais si, comme nous, tu as plutôt des plafonds de 7 pieds... ne te casse pas le bicycle avec un modèle vertical. Fais-toi la vie facile, choisis la version horizontale et épargne-toi tout notre gossage.


Et si tu veux savoir combien ça nous a coûté au total, j’ai fait un petit résumé juste ici. *Certains liens dans cet article sont affiliés, ce qui signifie que je reçois une petite commission si tu fais un achat, sans frais supplémentaires pour toi.

 
 
 

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